L'album sort en août 2009 chez E1 music. Aux manettes The Alchemist, DJ Khalil, StreetRunner, Mr. Porter sont les producteurs les plus connus. Les guests sont aussi de hautes volés, Pharaohe Monch, Fatman Scoop, Novel...
Sur la cover, les quatre arborent les couleurs locales: Long Beach, Jersey City, Brooklyn, Detroit.
Alors que la norme radio demande des formats courts (3'30), leurs singles font plus de quatre minutes. Les seize bars se multiplient par deux. L'album est hors-norme. La rue et les médias sont unanimes. Pourtant il manque un hit.
L'album rentre 25e au Billboard 2009, et même si commercialement la boucherie n'a pas eu lieu, l'industrie fait les yeux doux au combo.
Surfant sur la vague chacun y va de son solo: en 2009 pour Joe Budden (Padded Room) et Royce (Street Hop), "Hood Star" de Crooked I l'année suivante. Libéré d'un second contrat depuis octobre 2010, Joell finit par sortir "Free Agent" en 2011.
La célébrité a ses travers. Les rumeurs sur le crew enflent: Après une apparition au près d'Eminem dans "Forever ", ils auraient signé chez Shady. Un feat sur l'album conforte l'idée. Le bruit court aussi que des tensions naissent entre Royce et Budden. L'équipe irait mal.
Le 11 janvier 2011, lors d'une conférence Marshall Matters confirme Shady Record compte Slaughterhouse dans ses rangs.
Pour preuve, le titre "2.0 Boyz" rassemble Em, Slaughterhouse et Yelawolf.
Promo fortuite au Timing parfait pour la sortie de "Slaughterhouse ep" par E One en février.
Le retour en studio se fait début mars, slim shady supervise, un guest est à prévoir, Dr Dre pourrait y taquiner le clavier. Au dire du Mc de Detroit, ils jouissent de temps et d'un budget conséquent.
Ce contrat est une aubaine pour le groupe, Shady à la réputation de bosser sur ces artistes. Mais La force, ou la faiblesse, de Slaughterhouse est qu'il n'y a pas de chef de file. Celui qui pourrait tirer les autres vers le haut, à l'instar de 50 pour le G-Unit. Le whitey multi-platine serait-il cet homme? Alors Slaughterhouse deviendrait un pseudo D12.
Et si, simplement, la cohésion était leur salut...
by Djeuma Eraï (2/2)
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