19 mars 2011

Focus: Slaughterhouse part.1


Joe Budden réussira t il la où 50 cent s'est planté?


2004, 50 Cent annonce avoir créé « LA Dream-Team ». Sa méthode: Réunir autour de lui quatre Mcs, venus des quatre coins des États-Unis, les meilleurs des meilleurs. Deux ans plus tard, le navire Gorillas-Unit vacille, The Game puis Young Buck prennent le large. Quand aux autres...


2008, Une instru de Scram Jones tourne dans le studio.

Joe Budden enregistre "Halfway House", une tape, prélude à un album digital. Sont présents quatre autres rappeurs: Nino Bless, Joell Ortiz, Royce da 5'9 et Crooked I. Des tueurs sortis des Hoods, pour poser "Slaughterhouse".

La séance est bon enfant, la bande son sismique, mais le niveau pousse à mouiller le maillot...


13 octobre 2008, c'est la tollé sur le net. Pas un forum, pas un blog ne parle de "Slaughterhouse". Les mômes sont comme des fous: "Joell a les meilleurs skillz... Nan, Budden a mit la barre trop haut...". Dans la cohue, Joe voit là une occasion inespérée, créer un crew de bouchers de la rime. La Rue le demande, Slaughterhouse est né. Seul Nino Bless reste sur la touche tel le 5e Beatles.


Joe Budden a fait ses classes, il sait... le monde tourne grâce à la comm. Il a créé joebuddentv.com. Les cartes en main, il diffuse les sessions d'enregistrement du Crew. La bête a faim, et il sait comment la nourrir.

Résultat: Slaughterhouse est dans toute les bouches, sur toutes les tapes.

Fin 2008, l'équipe se retrouve en studio, loin des tensions de la Pomme. Même ambiance, même entrain. Les instrus font monter la pression, les rappeurs sont bouillants. Normal quand on connaît le challenge. On les attend au tournant.

Finalement l'enregistrement est repoussé a juin 2009. C'est la course, six jours de studio, les types suent. Au final quinze tracks seront sur la galette.

Juillet, Un bootleg circule déjà sur la toile mêlant des titres de tape et deux titres de l'album dont "The One". Le clip de Rik Cordero est clair: les mecs vont tous niquer!!!

Parmi les tracks, "Move on" fait écho a leur déboire avec l'industrie. Les guitares électriques se font plus douces. L'ambiance est a l'introspection.

Car Tous ont un point commun: une carrière mal-menée due aux différents avec leur label ou par des personnes influentes.


Joe Budden, signé chez Desert Storm record/DefJam, explose avec "Punp it up". Mais malgré le top des charts avec ses singles, un album disque d'or, son label repousse la sortie du 2nd album. Les tensions avec Def Jam enterrent alors qu'un clash avec le G-Unit et The Game l'ont tué dans l'oeuf.


Joell Ortiz est signé chez Aftermath/Interscope. Attendu comme le messie, le MC se voit relégué au second plan. Detox et les projets d'Eminem sont prioritaires, Dr Dre le laisse même sortir une tape chez Koch... Le contrat fini par être rompu début 2008.


Crooked I a la côte ouest pendue à ses lèvres. Sa signature chez Tha Row/Death Row fait l'effet d'une bombe. Tout cela ne sera qu'un pétard mouillé. Les démellés de Suge Knight avec la justice et le changement de direction artistique du label pousse Croocked I a ne pas renouveler son contrat de quatre ans. Suge met ses conditions 1 million de $, le jeune californien negocie: 1$ sur chaque album vendu durant la carrière du Mc... Sa signature chez Universal se soldera par un retour en indé au bout de neuf mois.


Royce Da 5'9 fait office de routard. Ce proche d'Eminem a déjà sorti trois albums et ses singles font bouger l'underground. Dj Premier lui offre son banger: "Boom".
Une embrouille éclate entre Eminem et Royce. Ce dernier est remplacé sur le morceau renagede par Jay-Z. Puis un malentendu fait exploser une bagarre physique et verbale entre Royce et Proof de D12. Le rappeur s'en sort affaiblit.


Le collectif, fort de son expérience, négocie durement avec les labels. Aucune concession.

Slaughterhouse by Djeuma Eraï(1/2)

ps: promenez votre souris, il y a des goodiesa

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire