Driver est réfléchit, ces 10 dernières années lui ont permis de se forger. Il a fut de toute les écoles du Hip-Hop. Bien que l'aura des gangsters plane sur Sarcelles, il décide de ne pas jouer.
Être Vrai, c'est être soit même.
En 1998, Polydor veut le signer. Driver paragraphe les contrats. Malgré la préparation de l'album "Paradisiaque" de Mc Solaar, grand priorité chez la major, les maquettes enregistrées chez Desh trouvent écho.
Son label prépare une compile RnB, 24 Carat, il est l'OVNI -seul rappeur de la compilation. Skyrock joue le track. "Pardonne moi" est smooth, parfais pour péter les woofer, rider en voiture. A l'écoute, on sourie, l'humour en 3x16bars.
Les ignares critiquent la vision du type, ignorant les secrets de la réussite.
La même année, Driver sort Le Grand Chelem. Des risques, il en prend encore invitant Dany Dan mais surtout KDD et Diam's, une gamine entendu sur Génération 88.2 - dans l'émission de Jean-Pierre Seck. Pour l'anecdote, il place même une annonce lors d'une interview pour Radikal. Ils en partageront une couverture plus tard.
Clin d'oeil au Spring Again de Biz Markie, il pose en Golfeur sur la cover de l'album.
Sur sample de soul/funk et de basses lourdes, Driver donne dans le 3e degré. Le type est positif, l'album est une réussite, le public est au rendez-vous.
Même si il s'écarte des tendences, il ne délaisse pas le Mouvement. On le retrouve sur la légendaire compile Nouvelle Donne, en feat avec Olkainry et Agression Verbale. Un Hit underground.
Direction les U.S.A, au frais du label. Pour rendre offishal le 3e single des Boyz II Men en France, Driver les rejoint lors d'une conférence de presse. Il pose sur la version française de "Can't let her go" produit par Puff Daddy. Un hit.
Driver vit bien sa love story au sein de la major Polygram/Universal. Plusieurs singles et clips seront extraits de l'album. Toujours barré et remplie de Belles Dames tel Vanessa Demouy dans le clips de Aïe Aïe Aïe -pied de nez au gimmick du majeur en l'air.
Un remix de "Elle m'a tout volé" par Cutee B sort dans les bacs en 1999.
Retour Outre-Atlantique en 2000, un Jazzman Rodney Kendricks convie le Wu-Tang Clan et son (large) crew sur un album. Polydor envoie son agent de la rime. Driver, peu enclin a jouer le fan pose son couplet, et ne calcule pas Method Man et son équipe présent en studio. Studio ou 2Pac s'était fait tiré dessus des années auparavant.
2001, Le Mc sans permis invite Rapp'Dezé, D'Vice, Dany Dan, Disiz LaPeste et Matt (Huston). Cette fine équipe annonce le retour sur scène du sarcellois.
Marabou avec un compas dans l'oeil, Driver a le chic pour repérer les Stars Féminines. A l'époque il annonça de grandes carrières a un label aux oeillères: Wallen, Diam's, Jalane...
2002, Le nouvel opus est sur le marché, Swing Popotin.
Driver ne le sent pas, pas de buzz et un blocus médiatique. Il lache tout sur l'album. des hits en pagaille.
Après Swing popotin, la maison de disque sort "les lions indomptables" pour suivre Magic System. Le Mc est contre. C'est un échec.
Les ventes déplorables de l'album -du a une promotion inexistante- lui font perdre son contrat. On lui file quelques billets... Direction la Ville des Anges, il y rencontre Suge Knight.
De retour il signe chez EMI, mais le manque de liberté artistique, l'opresse. Il attend de se faire virer, touche ses indemnités... Direction Los Angeles.
To be continued...
N.B: Sur "24 Carats" on retrouve certains artistes déjà present sur la compile "L'art d'utiliser son savoir". A savoir: Driver, Poetes Hop Jazz, Melgroove.
"La Bouffonnerie en guise de Majeur."
Focus : Driver (part.1) 1989-1998 la Génese
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